Raid in the coridooooor

Enfin entrer dans ce grand bâtiment, Estelle subi un grand frisson, oui c’était la peur des cours ! Et puis cela était vraiment étrange, il n’y avait aucun bruits vu que les cours avait déjà commencé. Seul des petites 1ere vraiment affolées se demandant en égosillant les bras si elles étaient perdu ou pas ? Moi je dis que oui. Alors qu’elle regardait le hall en son entier, elle se fit tiré sous les escaliers, la ou il fait tout noir et les petites bêtes y vivent. Pourquoi il l’emmener la ce con ? En plus de elle se retrouva appuyer sur le mur un doigt sur la bouche lui disant de se taire. Estelle fronça les sourcils et écouta ce qu’il avait à dire.
Un large sourire se fit sur son visage l’histoire qu’il avait tout simplement raconté, l’avait comment dire, amusée. Ce n’était pas tout les jours qu’on entendait ça, des filles en furies qui lui font la peau, à cette image elle ne put s’empêcher de pouffer. Du moment qu’elle n’en venait pas à éclater de rire, parce que la il était un peu en dessous des escaliers. Imagine quelqu’un te trouve sous les escaliers avec quelqu’un on pense tout de suite à un truc.

Bien sur qu’elle le suivrait, si il y’avait un truc fun elle le ferait qu’importe la difficulté ! En avant ! Son regard se remplis de malice d’une enfant de 5ans et elle hocha la tête vivement.

« C’est partit alors. x3 »

Pour le bisou elle avait était surprise, elle afficha juste un sourire tout con mais mignon, et le regarda partit en le suivant. Mais avant de partir il fallait s’armée, elle rattrapa Ryo par la manche quand il fit sortit de leurs trou à rat. Elle lui fit un signe, et discrètement elle l’embarqua vers les casiers. Estelle lâcha Ryo, pour pouvoir ouvrir son casier et sortir deux belles machines de la technologie moderne. Ce qu’ont appelle : Pistolet à eau. Vous avez bien lu, la jeune fille l’est pris et en passa un à Ryo.

« Cadeau ! Ne me demande pas ou je l’ai est trouvés. »

Je ne me souviens plus de cette histoire et on s’en fiche pour le moment, car ils avaient une mission à accomplir. Leurs vies en dépendaient ! Elle foutu son mini pistolet, -ah oui c’est les trucs à tailles vraiment réduit, ça tien dans la poche quoi- chargé et prêt à tout moment dans sa jupette. C’était enfin venu le temps de tous ce défoncer la gueule et ça commencer maintenant :

« MEUURT ! »

Une élève de 1ere ou 2e années se retrouva mouillé en plein milieu de son uniforme, pas de chance pour elle, elle était passez quand Estelle était entrain de s’amuser avec. Fallait bien tester, se rendant compte de sa connerie. La délinquante se mit à courir à toute vitesse en gueulant à Ryo de dégager, elle monta les escaliers plus vite que n’importe-qui et même de toutes sa vie. C’est ce qu’ont appelle une pointe de vitesse, arriver en haut la jeune fille se faufila dans un enfoncement de mur, et pu enfin reprendre son souffle. On aurait presque dit une coureuse qui avait couru depuis 10 bonnes minutes, de plus le stress avait monté, les salles de cours était juste la accoter.

Après avoir repris sa vitalité elle releva la tête et se passa une main sur son front ils avaient échappés de justesse à une fille qui devait être en colère maintenant. Toujours avec Ryo, la 3e année se pencha de son renfoncement, elle observa s’il n’y avait personne. Quelques fois ont pouvait entendre les profs crier dans une salle. En tout cas le couloir était alone, pas un chat à l’environ. Elle c’était préparer et elle sortit une jambe, puis la deuxième quand un gloussement vient la faire re-rentré avec une patte pour empêcher Ryo d’avancer. Mon dieu, on pouvait entendre quelques filles qui traversaient le couloir tout en gloussant en parlant de leurs futures conquêtes. Ah elle parler de qui celle la ? La jeune fille murmura à l’oreille de Ryo :

« Tu crois qu’elle parle de toi ? »

Pourtant elle tendait l’oreille, elle entendit juste une bride de conversation : « Oh oui il est batteur, trop sex’ quand il joue, je l’aime trop, je suis sure que je lui plais ! » Alors ça c’était marrant, Estelle ne put échapper un rire, qui fit arrêter les jeunes filles dans leurs folles discutions. Enfin après trois minutes d’intense silence on entendit leurs pas repartit tout en gloussant.

« Bon t’es ready ? Faut tout détaler d’un trait la. Si t’es touché utilise ton arme, et appelle de l’aide. Ne te retourne pas ! Ne montre pas ta frimousse de branleur ! Et va pas me déconcentré >.> a trois on part. »

Estelle passa sa tête et vit que les filles étaient enfin partit surement rentrée dans une classe, enfin pour le moment les petits doigts d’Estelle se mit en route pour le départ. Allez un petits doigt, deux petits doigts. Et … Trois petits doigts. Dans un gueulage surprenant elle cria Troiis ! Et c’était partit pour faire le couloir de la mort. Allez t’il mourir ? Se prendre un prof en pleine gueule ? Ou bien ? En tout cas faut le faire en musique, elle n’avait évitablement pas oublié de branché son ipod et se foutre un écouteur dans l’oreille. –L’autre étant pour entendre les cris de Ryo-chan mort au combat.- Bizarrement je ne vie que sa jupe fendre le vent…

Le top départ avait été donné. Un beau départ, tout comme il faut, départ qu'Estelle effaça pour le retenir par la manche. Ryo, qui était partie avec de l'élan, recula soudainement avec un petit pied en l'air, le mouvement tellement naturel que ça fait toujours rire. D'un chou de la classe « vuitonienne » Sur l'instant de la surprise, Ryo lui adressa un regard subjectif et pencha la tête sur le côté en fronçant les sourcils puis se résigna à la suivre sans faire d'histoire.

Le casier de la demoiselle se présenta à lui, celui de Monsieur Kyohei était de l'autre côté du siens, il attendit patiemment, tout en ce demandant franchement ce qu'elle avait encore trouver. Et sous ses yeux ébahit, la marchande de gadget fantastique – n'oublions pas qu'elle à essayé de vendre Ryo – lui déballa des pistolets à eau. Sagement, il lui pris l'objet et l'inspecta sous tout les angles.

« D'accord, mais juste une petite question. Tu l'as eu comment x3 ? »

C'était nul ça Ryo ! Vraiment. Mais c'était plus fort que lui, lui dire de ne pas faire quelque chose lui donne envie de faire le contraire.
Il tira la langue en lui montrant sa fierté. Sur quoi, l'hécatombe s'abattit sur eux. Estelle eut la brillante idée de tremper une adolescente. Rien quand voyant la haine dans son regard, elle faisait peur à voir. Ryo la fixa un instant stupéfié et son souffle se coupa le temps qu'elle l'analyse. Trop tard, maintenant, il allait devoir faire preuve d'un talent d'orateur pour se faire passer pour « innocent »
A ce moment précis, il détala dans le couloir sans se soucier de ce qu'il lui arriverait par la suite.

« Estelle, je t'attrape, je te tue >.< ! »

On cours, on cours. On cours sans s'arrêter. On cours jusqu'à en crever.
Ou bien, pour une solution de facilité qui ne déplaisait pas à l'albinos, il courrait simplement jusqu'à trouver un endroit où se cacher. Avec une chance assez improbable, Estelle avait trouver un recoin dans le mur et dans cette cachette minime, il grogna sur la jeune fille en posant son front contre le mur. Il avança un main vers la gorge d'Estelle mais avant d'avoir pu l'étrangler, la blonde le reteint d'une main. Quelques « bitch » étaient entrain de traverser le couloir. Une fausse blonde, une fausse rousse, et deux brunes d'un superficiel attenant.
Il n'eut pas à répondre à la question de sa super pote – nous sommes entre « vieux copains » n'est ce pas xD ? - qu'elles étaient entrain de minauder à l'attention d'un certain batteur-trop-sex-et-on-est-sur-qu'il-l'aime. Ok, super.

Estelle se mit à rire, Ryo lui adressa une bonne baffe derrière la tête et se raidit tout en se planquant contre le mur. Pas elle, tout mais pas elle. C'était les pires garces qu'il avait pu voir jusqu'à présent. Mauvaise et prête à tout pour avoir un copain, mais pas n'importe le quel. Une des « célébrité » qu'on s'arrache et qui fait bonne figure quand on l'a au bras. Dans tout les cas, il était dans la dèche.

« J'ai un autre choix ? »

Non, de toute façon c'était ça ou être coincer jusqu'à la deuxième heure.
Après le « trois » Ryo partit en trombe à la suite de la blondinette et passa devant le groupe de bitch avec un jolie clin d'œil et un sourire étincelant. Alors ça, c'était pour le style et la provocation pur jus. Mais je vais vous dire quelque chose, s'il n'avait pas eu la brillante idée de montrer sa frimousse, il aurait peut-être pu se tirer plus longtemps. A peine Ryo eut-il montrer ses cheveux brun/rouge, son piercing à l'arcade et son charmant visage que le groupe de nana en eux la bouche béante. Mais vous savez, c'est rapide une bitch dans ces cas là ...

Ryo se crispa de terreur quand la fausse rousse rougit soudainement en poussant un « Kya ! Ryo-kun ! » Surpuissant, le crie qui fait criser et agace à un point inimaginable.
L'albinos sentit sa course ralentir, soudainement. Pourquoi ? La brune l'avait attraper par la bretelle pendant que la rousse lui sautait dessus en s'accrochant à son jean.

« Non ! Fous moi la paix putain ! Je t'ai déjà dit non, sombre conne >.< ! »

Et après on dit « les troisièmes années sont les meilleurs. » ? Ces filles ont toujours été ce qui pourrissait le lycée. So, une à la ceinture, une sur le jean et une autre qui se pendait à son cou pour le réclamer. Le temps des vacances et ça devient incontrôlable.
Le junkie se lui braqua son pistolet à eau sur la tempe en la fixant d'un air menaçant.

« Je fous ta mise en plis en l'air, princesse ? »

Le décolté de la rouquine lui attérit sous le nez tandis qu'elle essayait vainement de lui arrachait le pistolet des mains. On fait quoi dans ce cas là ? On crit à l'aide au risque de se faire prendre par un prof' ? C'était peut-être la meilleure solution. Parce que entre les « laisse toi faire. » et « Ryo-kun >////< Sors avec moi ! » y'a du laisser aller dans la profession !

« ESTELLE ! Viens ici immédiatement ou je donne pas cher de ta peau ! »

Finalement, une des « célébrités » du lycée était mort au combat par une bande de fille en furie fanatique d'un adorable batteur. Sérieusement, la vie devenait injuste de nos jours. La seule chose qui lui importait c'était d'être avec ses vieux copains, sa batterie et continué de pouvoir profiter de sa jeunesse.
Estelle, aide le ... Sinon il va être confronter à s'incliner devant des bitchs pour sauver l'avenir du groupe et leurs propres avenirs.

[Ça doit pas voler très haut u_ù.]

Après être partie à font les manettes, la blondinette était passé devant le groupe de filles qu’ils avaient vues. Ne réalisant pas tout de suite que Ryo allez montrer sa tronche de branleur, et pourtant elle lui avait bien dit ! Bien sur on écoute jamais sa camarade non, on joue au fier et on se retrouve avec une horde de hyène accroché à vos chaussure marque. Elle avait donc continué à courir j’jusqu’a arriver devant la passerelle qui menait vers le deuxième bâtiment, sauf seul hic elle entendit son nom gueuler par Ryo. La minette se retourna et fit de grand yeux rond, une bande de filles aux cheveux décolorée l’avait pris pour cible. Et elle était littéralement entrain de le déshabillé en plein couloir, hey les filles calmer vos ardeurs hein ! Estelle fit un petit sourire, puis plus grand et pour finir éclata de rire à cette scène hilarante. Quoi ? C’est vrai, un mec qui se fait harceler par des vierges en chaleur on aura tout vu. Mais cela ne plut pas à tout le monde, et la fausse blonde se décida à lâcher Ryo, pour se planter devant notre vraie blondinette avec un visage menaçant. Estelle s’arrêta et regarda cette fille qui décidément avait commencé à lui prendre les cheveux, oui admire ils son trop doux ! Son regard s’assombrit, surement qu’ils étaient mieux que les siens et elle lança à Ee-chan :

« Comment peux-tu plaire à Ryo-sama avec cette tête ?! »

Qu’elle tête ? Elle parlait de la sienne la ? Elle ce n’était pas regarder elle avec son teint orange ! Un rictus se fit sur le visage d’Estelle et elle empoigna son pistolet à eau qu’elle lui pointa en plein entre les deux yeux. La ‘bitch’ pouffa d’un gloussement stressant, et continua :

« Ryo-sama sera MON petit ami ! Ne t’approche plus de lui. Sinon on coupera t’es cheveux ! »

Oh mon dieu ! Atroce, vraiment. Le coup partit tout seul, et mademoiselle mise en plis, avait de la flotte sur la tête, cela fit couler tout son maquillage. A vrai dire notre blonde avait finit de jouer et voulait finir cela vite fait. Un coup de genou en plein ventre fit tombée la folle dingue par terre. Oui entre filles on peut se frapper. Estelle s’avait à peu près se défendre surtout contre ce genre de filles, les autres choqué regardèrent leurs copines à terre et se jetèrent sur Estelle. Elles crièrent devant elle des mots du genre : Tu lui à fait quoi ? Monstre ! Péta…. ; et autres insultes toutes plus belle que les autres. Estelle recula peu à peu en regardant Ryo d’un air suppliant de trouver une solution. Sinon elle aller la bouffer.

*Et merde. u_u*

« Ryo ! Tu passeras la nuit avec moi si on s’en sort vivant ! »

Phrase suicidaire mes enfants, surtout qu’elle voulait juste qu’il lui apprenne à faire de la batterie. Enfin les filles n’avaient pas du tout compris ça, et était devenu folle de rage qu’une fille comme elle puisse dire ça à leur héro. Réalisant sa connerie, elle voulut partir en courant et s’enfermer quelques part mais alors elle trébucha sur la copine morte au combat. Elle tombât sur les fesses, et regarda les autres folles sortir une paire de ciseau. Quoi elle aller lui coupé les cheveux ? >__< Deux essaya de l’immobilisé par terre et Estelle sortit sa bombe anticriminel. Elle en fit jaillir de la bouteille, enfin elles étaient devenues toute aveugle. La jeune fille se releva s’épousseta et pris le ciseau avec un grand sourire elle coupa une grosse mèche à la rousse.

« Désoler, mais je n’est pas envie que tu plaise à Ryo. »

Elle le regarda et lui fit signe de venir, vu qu’ils avaient quand même fait beaucoup de bruit elle recommença à partir en courant. Elle traversa la passerelle et s’effondra sur la porte du club, elle n’avait plus envie d’avoir à faire à ce genre d’individu. Elle avait pu finir défiguré a cause d’une bande de petites garces qui ne pensait qu’a leur Ryo-chéri. En croisant les bras elle fit des yeux noirs à Ryo.

« Tu m’es redevable, pourquoi tu leurs plait tant ? »

Parce qu’il était chou, et puis il battait bien la musique, enfin n’était amoureuse que de son physique.

[Ah j'écris n'importe quoi xD]

[Estelle quitte le couloir, oui j'ai rien a écrire d'autre alors je fais le nouveau topic u_u -> salle de musique.]

La blondasse précédemment accrochée au jeans de Ryo quitta soudainement son accroche pour s'en prendre personnellement à Estelle. Un combat de blonde contre « blonde » jolie vision. Cependant cette image amusante n'eut pas le plaisir d'être admirer car tout simplement, il était encore immobilisé par cette satané rousse qui se frottait contre lui. Comment l'adolescente avait-elle eut vent de son attirance prononcer pour les rousses ?

Tout en braquant son coude contre la furie qui n'était nullement en approbation avec lui, il écouta les deux blondes se confronter dans un niveau parlementaire. Si seulement il avait été dans la capacité de lui balancer de bonne réplique, si seulement il n'était pas coincé à terre et que sa fierté l'empêcher de porter la moindre attaque physique à une fille, il l'aurait fait parce que la violence mental, y'a que ça de vrai. Parmi les blondes, la conversation suivait son fil : « ... plaire à Ryo ... ». L'albinos reçu ses bribes de paroles de plein fouet et resta passif quelque instant en répétant ses mots dans sa tête. Pourquoi chercherait-elle à lui plaire de toute façon ? Dans tout les cas de figure, ils étaient tout bêtement amis, rien de plus. A croire que ce genre de propos le tracassait. Craignait-il vraiment un écart de relation et ainsi perdre une amie ?
Puis l'échange continua dans un violent éclair de possession. Personne n'aurait Ryo car lui même ne voulait de personne, surtout de pas de bitch se croyant tout permis. Avant d'être un copain potentiel, il restait un mec et un mec libre. Lui seule choisirais sa compagnie et il préférait être seul que mal accompagner.
Alors qu'elle la fausse rousse se débâtait, il ne pu s'empêcher de rire de manière narquoise face au provocation d'une des filles : « sinon, on te coupera les cheveux ! » Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre. Manquait-elle vraiment d'imagination pour lancer des répliques aussi peu impressionnante ?

La bataille endiablé s'étant engagé, la folle accroché contre le junkie sauta par dessus le batteur pour venir en aide à son amie. Eh oui, les bitch sont fidèles car entre bitch, on se sert les coudes. Désormais seul et bien accompagner de sa noble personne, Ryo roula de sur le dos jusqu'à être à quatre patte sur le sol.
Une nuit ? C'était une proposition des plus engageantes. D'un autre côté, qui aurait pu refuser la proposition d'une bonne amie ?

« Très bien. Mais c'est moi qui décide des activités ! »

Sur quoi, il se releva et attrapa une des filles par la taille pour la tirer en arrière. C'est d'un léger ces petits animaux. Poids plume, hors catégorie. Le reste étant aveugle, ça laissait bien plus de marge pour se sauver. Il déposa la demoiselle - qui frottait vainement ses yeux - sur le sol avec douceur et balaya ses cheveux faussement ondulé avec une affection hypocrite – vous avez déjà vu des japonais qui n'ont pas les cheveux raides vous ? -
Mais avant qu'Estelle ne reparte, il lui dit avec un haussement de sourcil recherché dans un sourire moqueur :

« Et pourquoi pas ? J'ai bien du mal à ne pas être à tes pieds mais laisse leur une chance u_ù ! »

Dans l'immédiat, il n'était pas question d'attirance commune mais plutôt de filer avant que l'alerte ne soit donner. Bien qu'a mon humble avis, elle était déjà donner et les pions n'allaient pas tarder à débarquer si les professeurs ne mettaient pas le nez dehors avant.
Jetant un dernier regard sur le groupe de fille entrain de couiner sur le sol, Ryo repartit en courant vers le fond du couloir, encore quelque mètre et il lui suffirait de tourner à l'embranchement et ne pas se tromper de porte. Car en effet, deux portes s'offrait à lui : une pour se retrouver dans la cour extérieur puis la deuxième qui allait dans l'autre bâtiment. Dans l'ensemble, il suffisait de regarder dans quel sens allait l'escalier.
Ce lycée, c'est le zoo. Une illusion chimérique. Que sais-je ? Vous avez déjà vu un établissement aussi déluré ?

Une fois sur la passerelle, Ryo exulta de bonheur pour sentir le goût de la liberté. Sautillant gaiement sur la passerelle de fer, il distingua les professeurs et les élèves dans les classes. Peut-être allaient-ils les voir. Certainement, forcément. Et puis qu'importe. Il devait bien avoir l'habitude de les voir passer maintenant.
Ryo ralentit lentement le rythme et avant même d'avoir atteins la fin, il s'était mis à marcher pour ainsi profité pleinement de l'air qui flottait autour de lui. Quoi de plus beau que ce sentiment de liberté et celui d'être un repris de justice. Le temps était au beau fixe, comme presque chaque rentrée du moi de mai.
La cour était décorée de quelques arbres histoire de dépayser de la couler de goudron – c'est du goudron ? - qui prenait presque toute la surface du territoire. Quelques légère parcelle d'herbe et ça s'arrêtait là. Ryo préférait presque le portail que cette vision de presque "verdure".

Finalement, il arriva dans l'aile ouest et passa la porte. L'avantage dans ce bâtiment c'est qu'il n'y a pas de salle de cours donc pas de professeur pour protester. C'était l'aile principal pour les clubs artistiques – et qui on le besoin de faire du bruit – c'est pourquoi le club d'art dramatique et de musique se trouvaient ici. De plus, l'amphithéâtre allait bientôt être sur pied ce qui allait être bien mieux que le gymnase ou encore la cantine.
Ryo passa devant Estelle qui était étaler sur la porte du club. Son regard menaçant n'effraya pas le junkie qui se contenta de la fixer d'un regard presque vide d'expression, avec un moue subjective qui voulait bien traduire le fond de sa penser « Et je suis censé en dire quoi ? » il s'agenouilla devant elle et passa une main dans ses jolies cheveux brun/rouge qui avait le don particulier de faire criser les jeunes filles en manque de couleur. Qu'allait -il lui dire maintenant ? « Ma foie, je suis bien désolé de ce qui t'arrive. » ou encore « C'est pas de ma faute si on m'adore. » ou peut-être bien « Sors avec moi et tout s'arrêtera. » Quoi ? Non mais j'ai rien dit. Vous lisez des choses qui n'existe pas.
Non, rien de tout cela. Rien de tout cela avec exactitude.
Tout simplement, il effectua un petit mélange des trois ce qui lui convint tout à faire.

« Excuse moi, quoi que j'devrais certainement pas. Tu m'en vois navré de te confronter à mes problèmes du à mon physique simplement parce que tu traines avec moi. Mais peu importe, dis simplement que je plais naturellement, que la nature va à l'encontre de ma volonté et que ... »

Il ricana, se releva sans un mot et sortit ses clés de sa poche avant de tourner la porte du club.
Avant de pousser un crie de joie intense en revoyant sa batterie et le lieu qu'il chérissait le plus dans ce putain de bahut, mais encore avant qu'Estelle ne glisse, il devait terminer sa phrase.

« Et que tu me dois une nuit. »

Il n'oublie pas aussi vite ce qu'il dit.

[Ryo quitte le couloir et rentre dans le club.]